En période de crise, qui doit-on aider, les travailleuses et les travailleurs ou les directions d’entreprises ?

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Les salarié•es ne doivent pas payer la crise

Même si lors de la crise certaines « entreprises » ont souffert, il est hors de question que les travailleurs rattrapent les pertes du patronat, ce milieu peut tenir plusieurs mois, pas les ouvriers !

Depuis plus de 10 ans les actionnaires et dirigeants des grandes entreprises ont accumulé de forts bénéfices.

Lors de la crise bancaire, les États ont réussi à trouver de l’argent, et à le distribuer aux banques rapidement. Nous demandons qu’ils agissent aussi efficacement, et sans augmenter la dette payée par nous, les petits contribuables.

Pour le maintien de l’activité partielle en cas de crise

L’activité partielle est un dispositif efficient qui permet aux entreprises comme aux salarié.e.s de palier à une crise économique.

Nous demandons à ce que ce dispositif soit préservé, et que son utilisation soit garantie.

Pas d’aides sans contreparties

Nous demandons que toutes aides aux entreprises soient assujetties à de réelles contreparties, telle maintien de l’emploi, la réembauche des intérimaires.

L’augmentation du temps de travail individuel n’est pas une contrepartie.

Les aides financières ne doivent pas servir à financer les plans de restriction en local pour poursuivre des délocalisations.

Comme le montre l’exemple de l’entreprise Nissan-Renault qui ferme ou réduit la production sur des sites français et espagnol et qui en parallèle développe un site en Angleterre. Pays où sévit un type de contrat de travail à 0€.

Des solutions existent

Des solutions existent : comme la sécurité sociale, la mise en place d’un fonds mutualisé entre petites et grandes entreprises doit permettre aux entreprises qui dégagent le plus de bénéfices de soutenir l’emploi dans la filière.

Les travailleurs qui font tourner les entreprises et luttent à la fois pour améliorer le quotidien et socialiser les entreprises industrielles, n’ont pas à payer pour des choix ou un système injuste.

Côté syndical, c’est également le moment de relancer une caisse nationale interprofessionnelle de solidarité, car les luttes, combats doivent disposer de moyens.

N’est-ce pas la base de l’interprofessionnel que de mettre en commun et s’entraider concrètement via une caisse unique et solidaire ?

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