Qui maquillent leur volonté de licencier en utilisant le fond de teint « covid-19 » ;
Qui mettent en avant les rémunérations et non les salaires. Ce qui minimise de fait les cotisations sociales de retraite et/ ou indemnités de chômage. Il est important de rappeler que ce sont les cotisations sociales qui permettent de combattre cette crise ;
Qui, par des salaires insuffisants, obligent les salarié.e.s à recourir aux heures supplémentaires, à l’acceptation d’objectif, et autre mesures contraignantes pour pouvoir vivre décemment ;
Qui ne respectent que l’exigence formulée : « maximiser les profits !»
Nous revendiquons :
Des salaires décents, pour vivre sans être contraint de recourir à des heures supplémentaires ou à une mise en compétitivité des salariés avec une rémunération au mérite ;
que des moyens équivalents à ceux accordés aux directions des entreprises soient donnés aux travailleurs avec ou sans emploi, quelque soit leurs statuts pour protéger l’emploi et le développer ;
Une organisation du temps de travail pour favoriser le partage du travail par le plus grand nombre de salarié.e.s et non l’augmentation individuelle de la durée hebdomadaire de travail ;
Que l’activité partielle ne soit pas pénalisante dans le calcul de prime de départ à la retraite versée par l’entreprise comme pour les droits à la retraite (date de départ – montant) et pour tout autre calcul en cas d’arrêt d’activité ;
Que le mode social français, qui s’exempte des fonds de pension pour financer la santé, la retraite, et autre système social soit maintenu et renforcé pour privilégier la collectivité.